Un titre en danois, la blague ! Moi qui ne baragouine pas plus de dix mots dans cette langue.
Néanmoins, c'est la langue étrangère la plus émotionnelle à mon oreille, celle du souvenir de mon enfance.
Dix ans que je n'étais pas retournée au Danemark, à Gilleleje.
Quand j'ai réalisé cela, j'ai trouvé ça affolant, une décennie, tout de même, bon sang ! C'est à croire que je m'en passais bien. Apparemment, pendant tout ce temps, j'ai eu soif de nouveaux horizons. J'ai privilégié d'autres endroits à découvrir, comme une grande, avec la famille que je me suis constituée.
Mais, vous le savez sûrement, il arrive tout compte fait, ce moment où l'on décide de rembobiner le film de sa propre histoire, de vouloir revisiter l'ancien décor où, autrefois, nous étions en mesure de circuler les yeux fermés.
Ce retour à Gilleleje fut particulier, autant enthousiasmant qu'éprouvant, et pour cause, tout n'était pas resté figé.











































































































































