Arrive la fin des vacances, Copenhague et Gilleleje, c’est fini. Le retour s’effectue encore en car, avec à nouveau l’instant de grâce que nous offre la traversée en bateau.
Depuis, Paris est pluvieux et disgracieux, et je prolonge la chaleur du Danemark à travers mes photos.
Je me dis : « Vont-ils vouloir visiter le Danemark après trois articles ? », « Ont-ils aimé mes photos ? »…
Des clichés que je vous partage amicalement, un mot à la mode ou dans l’air du temps, « le partage ». J’ai presque envie de nuancer et de vous dire que je vous les confie comme on fait une confidence.
Vous n’imaginerez jamais à quel point cet article est le plus personnel que j’ai pu écrire, celui qui bouscule le plus ma sensibilité.
Car Gilleleje n’est pas qu’un village, pour moi, ce n’est pas 6 573 habitants, mais une histoire de famille, qui partage de génération en génération le même attachement pour chaque coin de rue, avec ses odeurs et l’écho de nos rires et de nos petites chamailleries familiales.
Kalvehavevej est un nom de rue imprononçable, où seuls ceux qui s’y rendent se souviennent de la force qu’il a fallu dans les mains de mes arrière-grands-parents pour bâtir cette maison qui nous accueille.
Charles, Clara, j’espère que les papillons viennent souvent vous saluer dans votre jardin secret. Pardonnez mon intrusion, mais je voulais simplement vous remercier pour tout ❤️
Bonne rentrée à tous
Barbara
© crédits photo By Barbara