By Barbara

Bienvenue à Madère 1/2

Bonjour à tous

Ça vous plairait de repartir ensemble pour une nouvelle destination ?

Oui oui, une nouvelle ! Pour varier un peu, nous ne partons plus pour les Canaries, mais pas si loin de là non plus…
Fuerteventura, mon île préférée (au cas où on ne l'aurait pas assez compris 😅) se trouve à vol d'oiseau à 549 km de distance de l'île portugaise où nous sommes à présent.

Bienvenue à Madère !
Pour être plus précise : où nous étions.

C'était en août 2023, soit déjà bientôt un an, que nos valises étaient posées là-bas. Mais à notre retour, les perturbations professionnelles auxquelles j'étais confrontée m'empêchèrent de trouver ne serait-ce qu'un minimum de motivation et d'intérêt à découvrir mes photos, les trier, etc.

Un moral à zéro, qui a fait l'objet, dans ma précédente publication, d'un long récit personnel.
Je réitère, au passage, mes remerciements chaleureux à tous ceux qui auront pris de leur temps pour me témoigner leurs encouragements, leur amitié, que ce soit par le biais d'un commentaire ou plus pudiquement par un SMS, un appel.
Cela m'a fait beaucoup de bien, sachez-le.

Bref, tout ça m'amène à penser qu'il est grand temps pour moi de replonger dans mes souvenirs de ce voyage et de faire à présent un coup de projecteur sur cette île assez singulière. Ce serait dommage de s'en priver, non ?
Puis, pour une fois, il ne sera pas question de plage interminable…

Bien que ce soit la première chose que nous ayons vue au loin depuis l'aéroport.
Pour tout dire, nous rendre sur Madère était l'initiative et le souhait de mon fils.
Après cinq étés consécutifs aux Canaries, il avait comme une envie d'explorer autre chose, voire d'autres paysages auprès de ses parents, avant de prendre son propre itinéraire sans nous.

Volcanique et située dans l'Atlantique, tout comme Fuerteventura, l'île de Madère fut néanmoins tout à fait différente et incomparable sur bien des aspects. Il désirait du changement et, eh bien, ce fut le cas !
Je vous propose donc un aperçu de cet été 2023, qui, je le précise, n'est pas une brochure publicitaire représentative de l'île, mais juste une sélection de mes photos.

Beaucoup de tunnels en voiture, de la grimpette à pied et des nuages par milliers auront, entre autres, ponctué nos vacances.
Point fort de l'île, sa sublime végétation luxuriante, nous entourant de partout.

Un ravissement pour les yeux !
Sans oublier celui qui, depuis la terrasse de notre location, semblait se joindre à notre compagnie, tout en veillant à la quiétude de la vallée de São Vicente en contrebas.
Pourtant, bien informés sur ce climat subtropical, au sujet duquel nous avions lu au préalable que c'était la loterie, occasionnant dans la même journée la possibilité de voir les quatre saisons réunies, notre étonnement était non dissimulable.
Une atmosphère particulière à l'altitude où nous étions, un peu lourde et cotonneuse, qui a un certain charme, c'est indéniable, quoique déroutante aussi pour moi, qui ne savais plus comment organiser nos visites, tant le brouillard et quelques gouttes de pluie y étaient fréquents.
À Madère, il y a un endroit étonnant, envoûtant même, où les gens se rendent justement pour marcher à travers ce curieux brouillard. Se balader dans la grande forêt de Fanal est une expérience étrange et onirique que nous avons beaucoup appréciée. Un lieu qui passe en un claquement de doigts, du ciel bleu à l'impossibilité de voir à cinq mètres devant soi entre les nombreux lauriers présents, tant la brume y est épaisse.
En plus de ces arbres centenaires, photogéniques à souhait, de nombreuses vaches nous entourent et font l'objet, elles aussi, de l'intérêt des photographes et des enfants.
📌 La cascade « Cascata dos Anjos » à Ponta do Sol
📌 L’église paroissiale de São Pedro située à Ponta do Pargo
📌 Le port de Câmara de Lobos
📌 Les îlots rocheux de Ribeira da Janela
📌 « Parede de Memórias » à Ponta do Sol

Le mur des souvenirs, dans sa traduction française, est la surprenante fresque murale sculpturale réalisée en 2017 par l'artiste Patrícia Sumares, avec la participation de deux cent cinquante personnes originaires ou non de la municipalité, intéressées à se faire mouler le visage.
📌 Le petit village de pêcheurs, Paul do Mar
Nous voilà cette fois à Funchal, la capitale de Madère, dans laquelle notre visite fut brève.
Le temps d'une après-midi à découvrir quelques quartiers, jusqu'à la nuit tombée, où nous avons ensuite trouvé facilement le sommeil au Next Hotel, sans faire l'impasse sur le plaisir de profiter de sa piscine, que le soleil soit ou non présent.
📌 Cafetaria Sete Mares à Funchal
On se débarrasse des rats…

Mais par ailleurs, d'autres espèces sont nombreuses et très convoitées, comme au Miradouro dos Balcões, réputé pour la présence de certaines espèces d'oiseaux, notamment le pinson endémique de Madère.
Un aigle apprivoisé en ville, un chat farouche, puis soudain…

Loin du brouillard et de la terrasse de São Vicente, c'est du côté ouest de l'île, à Ponta do Pargo, que nous avons élu domicile pour dix nuits dans une autre location. Le soleil y était déjà nettement moins timide, tout comme une jolie chatte aux poils blancs et roux qui n'avait de cesse de venir à notre rencontre, et ce, dès notre arrivée.
Non sans déplaire à mon fils, cette nouvelle présence quotidienne à longue moustache allait peu à peu l'évincer et devenir mon nouveau modèle pour le restant du séjour.

Un modèle, mais pas seulement : une révélation pour moi.

Les chiens ont toujours été plus présents dans mon enfance, avec le souvenir heureux de leur compagnie joyeuse et si affectueuse. A contrario, je n'ai de souvenirs que de griffures et de réactions imprévisibles des quelques chats que ma petite main innocente de gamine imaginait pouvoir caresser avec autant d'amour.
Avec elle, il en fut pour une fois autrement.

Un jour, elle s'est invitée toute seule avec assurance à l'intérieur de notre maison ; certainement était-elle habituée à trouver ici la possibilité d'y trouver un bol de lait. Je l'ai regardée de loin dans un premier temps, souvent dans le viseur de mon appareil, puis, comme au jeu « 1, 2, 3, soleil ! », on a fini, yeux dans les yeux, presque nez contre museau.
Je vous épargne les ronronnements, le bol devenu une assiette, et moi accroupie à la regarder dormir comme on surveille son nourrisson.

À l'issue de ces dix jours, sur la route du départ, je fus incapable de retenir mes larmes.
Je crois que ça s'appelle avoir eu de l'attachement ou être un poil trop sensible, voire les deux à la fois.

Je n'exagère pas en écrivant le mot révélation. J'associerai constamment Madère à ma réconciliation avec les chats, c'est idiot, écrit comme ça, je le sais bien. Pas pire que d'avoir, au retour de nos vacances, parlé quasiment que d'elle à mon entourage et d'avoir eu pendant longtemps son minois en fond d'écran d'ordinateur.

Bon sang, si on m'avait dit ça un jour…
Et là, c'est le moment où je réalise que je viens d'écrire trois paragraphes pour vous parler d'une boule de poils, et qu'en conclusion, vous vous dites actuellement que c'est bien mignon, mais que les matous et les hôtels quatre étoiles ne sont sûrement pas ce qu'il y a de plus significatif pour évoquer Madère… et que ça manque un peu de vert, tout ça !

Vous savez quoi ? Vous avez tellement raison que c'est bien pour cela que je vous dis à très bientôt pour la suite de ce séjour.

Bon dimanche à vous tous

Barbara
© crédits photo By Barbara

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