By Barbara

New York avec lui

Hello, Hello

Avant tout, merci pour vos retours si positifs à propos de ma première publication sur New York, que ce soit ici en commentaire ou in real life ! 💌

C’est donc sur cette bonne lancée que je poursuis avec vous mon exploration au cœur du tourbillon de Manhattan et de ses différents quartiers. Pas à pas et par tous les temps ! Toujours partants pour un tour à New York avec moi ?

Attention, ça risque d’être abondant 😅
Conçue à Paris par Auguste Bartholdi et Gustave Eiffel, la Statue de la Liberté, achevée en 1886, fut offerte par la France aux États-Unis à l’occasion du centième anniversaire de la Déclaration d’indépendance américaine.
Premier monument aperçu par des milliers de migrants, elle est devenue un symbole du rêve américain et de l’espoir d’un meilleur avenir.
La statue mesure 46,05 mètres de haut, mais atteint 93 mètres en comptant son socle. Les 354 marches de l’escalier circulaire conduisent sous la robe de Madame Liberté et jusqu’à l’observatoire situé au 10e étage, d’où la vue sur Manhattan est absolument imprenable.
« All I want is the best of everything » résume bien mes attentes en arrivant ici « Tout ce que je veux, c’est le meilleur de tout ». Car oui, forcément, après un peu plus de 7 h de vol, une planification de plusieurs mois, etc., etc., etc., tu veux vraiment en voir au maximum de ce fameux « American Dream » dont j’ai toujours entendu parler, sans jamais pourtant l’avoir rêvé plus que ça.
J’admets qu’aussitôt arrivée, il y a eu ce petit je-ne-sais-quoi qui te fait bien comprendre que tu vas passer un sacré moment. Alors, bien sûr, pour ce faire, en bons touristes disciplinés que nous sommes, avec ma little family, nous avons donc été du côté des lieux incontournables.
Le Chrysler Building
L’Empire State Building 
Construit dans un style Art déco en 1931, l’Empire State Building a détenu pendant 40 ans le titre du plus grand immeuble du monde, avec une hauteur de 381 mètres (443 m avec l’antenne) pour 102 étages.
Près de 100 millions de curieux ont été émerveillés par sa vue imprenable sur Manhattan.
Depuis ses deux observatoires, situés aux 86e et 102e étages, il est possible de profiter d’un panorama impressionnant sur New York.
Le Flatiron Building, anciennement le Fuller Building, est l’un des premiers gratte-ciels de New York à avoir été construit dans la ville, de 1900 à 1902. L’immeuble compte 22 étages et mesure 87 mètres de hauteur.
C’est à la demande du businessman George A. Fuller, qui souhaitait des bureaux pour sa société, que le monument a vu le jour. Puis, quelque temps après l’inauguration du Flatiron, le New York Times y a aussi installé ses bureaux. C’est un building tellement représentatif de New York qu’il est présent dans plusieurs films.
C’est par exemple ici que se trouve le siège du « Daily Bugle », le journal dans les films de Spider-Man.

Aujourd’hui, le Flatiron est classé site historique national depuis 1989 et se refait une beauté !
Situé au bout de la High Line, voici The Vessel. Ouverte au public en mars 2019, cette structure imaginée par le designer britannique Thomas Heatherwick est le dernier-né des édifices exceptionnels de Big Apple, et a pour ambition de symboliser le dynamisme du nouveau quartier Hudson Yards. Avec sa forme de nid d’abeille qui s’élève sur 46 mètres de hauteur, ce petit observatoire de 16 étages, composé de 154 escaliers interconnectés, 2 500 marches et 80 paliers, a dû fermer ses portes au public depuis l’été 2021 pour une durée indéterminée, à la suite des quatre suicides dont le monument fut le tragique théâtre.

Aujourd’hui, aucune mesure de sécurité ni l’installation de filets n’a, pour le moment, été mise en place. Cependant, il est tout de même possible de circuler librement sur la plateforme centrale au rez-de-chaussée du monument.
Du cheval volant de Chinatown au dalmatien jongleur d’Hassenfeld Children’s Hospital, il n’en faut pas plus pour être pris d’hallucinations et faire dévier de sa route un conducteur distrait.

Mais c’est sans compter l’intervention immédiate de la police, qui n’est jamais bien loin, et des nombreuses caméras de surveillance…

Je vous parle aussi de ce panneau indiquant que nous sommes dans une zone sans port d’armes ?
Vraiment, rien d’anxiogène ni de sentiment d’insécurité à relater concernant notre séjour.
Bien au contraire, puisque nombreux sont les endroits de détente et de verdure à disposition pour faire un break
À 2 minutes de Bryant Park, la tranquillité de la bibliothèque publique de New York est également un bon moyen de se couper du rush extérieur.
Vous l’aurez reconnu sans légende, nous arrivons maintenant sur l’emblématique pont de Brooklyn.
La ville de New York et celle de Brooklyn (qui étaient indépendantes à cette époque) connaissent au XIXe siècle un fort essor démographique (de 220 000 habitants en 1830 à 1 million en 1860 pour les deux villes).
Il paraît donc nécessaire de les relier pour faciliter la circulation des hommes et des marchandises.
En 1866, une loi est votée pour sa construction.

Achevé en 1883, il est l’un des plus vieux ponts suspendus des États-Unis. Avec près de 2 kilomètres de long, il traverse l’East River en reliant Brooklyn à l’île de Manhattan et offre une vue imprenable sur la skyline de New York.
Passage moyen par jour : 150 000 véhicules, 1 800 vélos et 3 000 piétons, rien que ça !
Avec ses piliers en granit et les câbles qui soutiennent son tablier, c’est un pont particulièrement photogénique que l’on peut voir dans de nombreux films et séries.
À présent, je vous emmène à Washington Street, cette rue de Brooklyn offre une perspective inédite sur l’Empire State Building, encadré par les piliers du Manhattan Bridge. Popularisé par l’affiche du film de Sergio Leone « Il était une fois en Amérique », c’est un cliché que chacun essaie au mieux de réussir si la météo le permet.
Washington Street conserve les traces du passé industriel du quartier, les anciens entrepôts et manufactures ont été reconvertis en logements haut de gamme, attirant des boutiques branchées au rez-de-chaussée.
Sans transition aucune, quelques visages…

Les cinq immigrés de la fresque d’Eduardo Kobra baptisée « ELLIS » pour Ellis Island, qui rend hommage au million de migrants qui ont transité par cette île et participé à la construction de New York.
Très présent dans les différents quartiers de New York, cet artiste brésilien insère souvent dans son travail des touches d’humour, mais également des symboles forts. Eduardo Kobra œuvre pour la paix et son projet « Colors of Liberty » lui permet d’utiliser ses fresques murales pour montrer de manière pacifique les problèmes qui polluent le monde d’aujourd’hui.
Il essaie de sensibiliser les passants sur des sujets complexes, tels que le racisme, la violence, l’utilisation des armes à feu.
Cette sculpture se nomme le Merchant Mariners’ Memorial, soit le mémorial des marins de la marine marchande américaine.
« The Garment Worker », à l’époque de l’entre-deux-guerres, le quartier du Garment District réunissait de nombreux ateliers et boutiques de mode. Cette sculpture rend hommage à la contribution des travailleurs juifs dans cet ancien cœur de la confection textile aux États-Unis.
C’est à la nuit tombée et sous des trombes d’eau que je découvre « The Fearless Girl », la fille sans peur.
Cette sculpture revendique une meilleure place pour les femmes dans le monde de la finance… aussi déterminée qu’elle soit à défier l’institution boursière, du haut de son 1 mètre 28, avec son menton relevé et sans parapluie, cela ne l’exclut pas de verser quelques larmes (de découragement ?) lorsque les touristes ne la sollicitent plus pour d’inlassables selfies.

Installée sur Wall Street depuis 2017, elle aurait dû être enlevée au bout d’une semaine.
Mais le succès aidant, elle est restée, un mois, un an, six finalement, survivant à chaque fois à des procédures pour la faire enlever. Très probablement parce que son message est universel et rappelle que l’égalité réelle entre les femmes et les hommes est encore à conquérir.
Nouvelle journée, et donc nouvelle visite au programme. Cette fois, nous allons au Summit One Vanderbilt. Ouverte à l’automne 2021, cette tour est le 5e point d’observation sur la ville.
Son sommet culmine à 427 mètres de hauteur et il est donc le 4e bâtiment le plus haut de la ville par sa hauteur. Il comprend 59 étages, 42 ascenseurs, une surface de 162 600 m² et est composé essentiellement de bureaux et de quelques commerces.
Et, dans tout ça, l’observatoire est presque tout en haut, à 335 mètres d’altitude, agencé sur 3 étages (4 avec la terrasse).
Plus qu’un observatoire panoramique, il s’agit également d’un grand espace de divertissement.
Le mélange d’art, de lumière et de technologies de pointe permet aux visiteurs de se retrouver entièrement plongés dans une expérience qui met plus que jamais en valeur toute l’immensité de la ville de New York.

Fort de son succès (merci Instagram…), nous sommes loin d’être les seuls, mais le jeu des miroirs au sol et les innombrables vitres viennent accentuer l’effet de masse.
On y contemple tout Downtown jusqu’à la pointe de Manhattan, et notamment ces deux gratte-ciel que sont l’Empire State Building et le One World Trade Center.
À l’ouest du bâtiment se trouve une salle différente, beaucoup plus petite, avec des sculptures qui ressemblent à des gouttes de titane éparpillées sur le sol. Et, enfin, du côté nord, on y voit Central Park, mais c’est sur la présence des ballons argentés en hélium que l’on s’attarde en s’amusant.
L’avantage de la visite est qu’elle est sans limitation d’horaire. Attendre le coucher du soleil est vraiment indispensable à faire. The best of the best !
Le meilleur pour moi est d’avoir vu tout cela avec lui.

Celui pour qui ce voyage de plus restera notre souvenir et cadeau en commun de cette ville hors du commun.
Cette destination américaine nous aura sûrement fait encore plus marcher que d’habitude, mais aussi provoqué de belles tranches de rigolade.
Surtout en cette soirée du 28 avril où, trempés jusqu’à la moelle par une pluie diluvienne et des bourrasques de vent, nous étions ces trois frenchy complètement crazy, les seuls à se tenir agrippés, coude à coude, sur le pont du bateau-taxi qui nous ramenait de nuit à notre hôtel. Tandis que se tenaient plus bas, bien au sec, le reste des passagers, ceux-là mêmes qui nous regardèrent quelque peu interloqués à la fin…
Savaient-ils seulement combien nous étions heureux à cet instant, par ce New York by night sublimement éclairé qui clôturait en beauté ce 28 avril si particulier pour nous.

Car il y aura, et pour le plus longtemps possible, je l’espère, d’autres 28 avril, avec ou sans pluie, en France ou ailleurs, mais celui-là sera toujours unique par le souvenir de souffler ses 20 inoubliables bougies à New York avec lui.
Cette année, mon blog a 10 ans d’existence.

Il y a eu de légères modifications, des rubriques et des articles que j’ai supprimés depuis, d’autres dont je ne suis pas réellement satisfaite en tout point, mais qui amènent encore certains visiteurs, alors je fais le choix de les laisser.
S’il est un article que je ne peux retirer et qui figure en toute première place, c’est celui intitulé « Surprise », où je prenais cet angle un peu particulier et familier de m’adresser à mon fils à la toute fin de mon texte.

Ce voyage de 2013, beaucoup moins lointain, nous avait propulsés dans un monde de Lego et de gentils sorciers , ensemble, nous prenions déjà de la hauteur et protégions nos rétines du soleil.

Depuis, les lunettes et la passion des LEGO sont toujours là, et sa délicate clairvoyance sur les choses de la vie n’a de cesse de m’impressionner encore et encore.

Mais en 10 ans, personnellement, bien des choses ont changé aussi. Avec, comme tout un chacun, son lot de décès douloureux, de ruptures familiales et amicales consenties ou subies, de soucis de santé.

Si j’avais su au printemps 2003 que, vingt ans plus tard, je lui serais tellement reconnaissante d’être ce jeune homme fabuleux dans ma vie, dont il partage avec son père le secret de me la rendre tellement plus douce et drôle à la fois.
To be continued...

Barbara
© crédits photo By Barbara

Articles recommandés