By Barbara

Fuerteventura, nous voilà ! 3/3

Bonjour, bonjour, bonjour !

Eh oui, il faut que j’en profite un peu puisqu’il s’agit du dernier bonjour que je vous adresse ici pour l’année 2020. Et quelle année…

Tandis qu’à deux semaines de Noël, la blogosphère semble, coûte que coûte, tous azimuts, vouloir donner des idées cadeaux, déco et recettes de petits sablés au pain d’épices, bah moi, je reste sur mon créneau de prédilection, à savoir le soleil des Canaries.

Ce post-là vient donc clore les deux autres du même thème sur Fuerteventura. Clairement, je pourrais le démarrer de la même façon que le précédent, avec le même état d’esprit et le même propos à rallonge.

Donc, à celles et ceux qui se seraient privés de ce savoureux moment, la séance de rattrapage est toujours envisageable en fouinant un peu dans ma page d’accueil.
Comme tout un chacun, les voyages et les sorties culturelles étant toujours inenvisageables d’entreprendre à ce jour en raison de la pandémie de Covid-19, il me reste encore cet ultime article à vous adresser. Une dernière possibilité pour moi d’approfondir en images le sujet, de vous en montrer un peu plus et de vous envoyer cette dernière lettre avant un silence dont j’ignore la durée.
Partons alors de nouveau ensemble à travers les routes ocres de l’île.
Juste avant, un p’tit récapitulatif des épisodes passés, histoire de ne pas trop être déboussolé.
Il y avait donc, par ordre approximatif d’apparition : un peu de nature, des plages de sable fin, de sable blanc et noir, et des couchers de soleil.
On avait le sentiment d’être souvent seuls, mais en réalité, nous avons croisé du beau monde…
En plus des statues inertes, les petits et grands sportifs étaient aussi présents.
Et enfin, ce sur quoi mes yeux aiment tout autant se poser et que, à chaque voyage, je ramène en images avec moi…

Des graffitis et d’autres petites curiosités bien colorées.
Fin du parcours : ici, le phare de Tostón, suivi du phare de Punta La Entallada.
Que cette année si particulièrement lourde et maussade laisse place, enfin, à de belles éclaircies pour 2021.

S’il y a bien un vœu à faire, c’est celui-là, non ? Pas la peine d’étayer cette conclusion par un paragraphe bourré d’émojis cœur et de « prenez soin de vous », en rappelant à celui ou celle qui ne l’aurait pas encore remarqué que la vie peut se montrer cruelle, fragile, et que nous sommes tous de passage. Alors, autant la rendre aussi douce que possible en faisant preuve d’indulgence envers nous autres, pauvres et chanceux galériens sans mode d’emploi, qui nous levons chaque jour, parfois bancals et sans certitude, sinon celle d’être encore là.

J’espère que ce voyage à Fuerteventura aura plu à certains autant qu’à moi, de pouvoir, une dernière fois, vous écrire et vous remercier d’avoir été, au fil de l’année, présents à votre manière, devant votre écran…
Parce qu’il y a les vacances, l’été au soleil, les articles à poster, mais aussi une frontière mince entre le quotidien, l’hiver et des chagrins qui viennent s’ajouter entre les lignes et au fil des années d’un blog…

J’ai une pensée profondément affectueuse pour celui qui aimait tant voyager et faire découvrir de nouveaux horizons à son fils, dans son enfance, cet enfant devenu adulte et qui m’accompagne amoureusement depuis deux décennies. Tout récemment, son père nous a quittés en silence, mais nous tâcherons toujours de faire résonner à haute voix son court surnom « Bony » aussi longtemps que son souvenir nous accompagnera.

Barbara
© crédits photo By Barbara

Jean-Marie Eichert - 1944/2020

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