By Barbara

Fuerteventura, nous voilà ! 1/3

De retour !!

Avec un coucou express en trente-quatre images.

Simplement, pour tout d'abord vous saluer chaleureusement et vous souhaiter, tardivement, le 20 septembre une bonne « rentrée » après cet été des plus particuliers où nous avions tous pour accessoire en commun ce petit bout de tissu élastiqué devenu familier que nous supportons tant bien que mal encore à ce jour sur notre visage.

(Je ne parle pas de string brésilien, on est bien d'accord ? Encore que...)

Plus sérieusement, mais pas trop quand même, sachez que je me serais fait une joie de revenir plus tôt par ici. Mais, faute d'avoir pu photographier au printemps dernier quoi que ce soit à des kilomètres à la ronde, je n'allais pas soudainement me mettre à faire des tutos de couture catastrophiques sous prétexte d'amortir mon blog ! Alors, j'ai patienté... patienté... attendu le mois d'août... en espérant bien pouvoir photographier autre chose que la déclinaison de couleurs des tuiles et des toits des immeubles voisins... et surtout m'oxygéner l'esprit à défaut de le faire pleinement par les narines.

Et Alléluia ! Après deux billets annulés, rachetés puis modifiés, enfin le Dieu des frontières et des agences de voyages m'a dit : « Banco, tu fais tes bagages illico presto. » J'ai tenté de lui glisser un mot au sujet du dossier Covid-19, lui suggérant d'avoir la même efficacité en tordant le cou à la vilaine boule aux nombreux picots, mais ça traîne encore pour le moment...

C'est ainsi que je me suis retrouvée dans cet avion quasi vide à cinq minutes du décollage.
Fuerteventura, nous voilà ! S'il te plaît, comme tes îles voisines, fais-nous (mon mari, mon fils et moi-même) rêver les yeux ouverts, mets-nous en chemin des aventures et du vent dans les cheveux. Je veux tomber des nues et, pour peu qu'on soit seuls et loin d'âmes qui vivent, on pourra marcher le visage nu.
Qu'allons-nous voir cette fois-ci ? Que vais-je photographier ? Un paquet de belles choses, croyez-moi.

Volontairement, je commence cette nouvelle série d'articles en noir et blanc, la sélection en couleur étant plus longue à définir et me prenant plus de temps, je vous fais donc patienter avec ce qui suit…

Comme à chaque destination, on observe, on marche, on grimpe, on fait des pauses, on cherche un peu d'ombre… mais nous sommes surtout heureux, soulagés, chanceux et j'en passe, d'avoir la possibilité d'avoir des vacances en famille et au calme… loin de Paris.
À Fuerteventura, de ce que j'en avais lu, la « to-do list » était composée de moulins, de phares, d'églises, d'adorables écureuils de Barbarie à entrevoir et essentiellement de plages sublimes. Alors, bien décidés à ne rien louper, nous avons coché toutes les cases pour voir tout ça de plus près… Corbeaux et dromadaires se sont ajoutés en bonus surprise !
Mais où que l'on se trouve à travers le globe, en août 2020, nous sommes toujours rattrapés par le fait que la totale tranquillité d'esprit n'est pas partout possible avec ce virus mondial et que chacun, dans cette affaire, mène sa barque comme il le peut…
Puis, toi, tu es là, assise sur ta serviette à regarder l’horizon. Tes mains ne sont plus grasses de crème solaire, alors, comme tu n’es pas du genre à dormir au son des vagues, tu prends ton appareil photo en main, juste au cas où un avion ferait un looping, un écureuil se rapprocherait de tes biscuits secs, ou le Loch Ness serait en réalité aux Canaries…

mais non, rien de tout ça, car en fait il y a mieux à tes côtés.
Il y a un an, tu les aurais trouvés peut-être un poil bruyants, mais cet été-là leurs rires, leurs sourires, leur joie de vivre… bref, même pas besoin de rajouter de violons, leur insouciance, alors que la pandémie de coronavirus n’est pas encore un lointain souvenir, tout cela suffit à m’émouvoir autant qu’à me réjouir de les observer.
On se retrouvera, vous et moi, sûrement à l’automne, convaincue que la mer turquoise de Fuerteventura n’en sera encore que plus belle à regarder, même en images. D’ici là, on s’évertue à faire à son prochain l’œil de biche, le regard de velours ou n’importe quoi de bien expressif avec le blanc des yeux éclatant, au risque sans cela de n’être plus que l’ombre de nous-mêmes.
Je vous remercie pour votre visite.

Barbara
© crédits photo By Barbara

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