By Barbara

Encore dans mes pas à Grand Canaria 2/3

C’était très réjouissant de retrouver mon clavier après ces quelques mois d'absence, mais plus encore que vous ayez pu plonger dans mon regard, prolonger ce voyage sur l'île de Grand Canaria en regardant ensemble dans la même direction... Merci pour vos retours, et pour ça, je vous fais des baisers à la Jessica Rabbit et vous emmène encore là-bas, puisque je ne compte pas m’arrêter là !
Après avoir partagé en images précédemment un peu de mer puis des murs de pierre, partons cette fois-ci, là où le silence est d'or, quittons la ville, prenons les routes où nous attendent de nombreux endroits sublimes.

Non, ce n'est toujours pas ici, sur mon blog, que vous trouverez 50 adresses pour manger ou je ne sais quoi d'autre, vous trouverez juste un peu de vent dans vos cheveux et ce parfum délicieux dans l'air que nous procurent nos chères vacances d'été.
Se balader à travers les chemins, en ne croisant personne toute une après-midi, tomber sur le clapotis de l'eau d'un ruisseau et s'étonner de la présence d'une boîte aux lettres, seule et isolée de tout.
Nous nous étions fixé quelques destinations bien précises à découvrir, comme par exemple la Caldera de Bandama et le mirador de la Degollada de las Yeguas.
S'il y a un lieu où, quatre mois plus tôt, alors que nous planifions nos vacances, nous nous empressions déjà de pouvoir voir de nos yeux, c'est bien le Barranco de las Vacas. Mais ce ne fut pas si simple que ça de dégoter le bon itinéraire à prendre, malgré l'aide de Google Maps. Du coup, on s'est plutôt égarés dans de mauvaises directions… Ahhhh, l'aventure, c'est l'aventure, du dépaysement, en veux-tu, en voilà, me disais-je à moi-même devant la carcasse de cette pauvre bête…
Voilà, enfin, nous étions dans la bonne direction, celle que d'autres avant nous avaient également pu apprécier et marquer d'une pierre blanche, mais les heures défilant, la lumière n'était pas forcément des plus belles pour en admirer les couleurs chaudes des stries des murs du ravin, qu'importe, nous étions peu nombreux, ce qui relève déjà d'un exploit pour cet endroit qui devient de plus en plus populaire.
Après m’être prise pour l’héroïne d'un remake du film "127 heures" ou pour Britney Spears dans l'un de ses clips (ouais ça, c'est de la référence assumée !!! #team2000, je mets au défi celui qui comprend de quoi je parle de me donner le titre en commentaire !), quelle n’a pas été notre surprise, mauvaise surprise, d'être en prise directe avec ce qui se déroulait sous nos yeux… là, ce n'était pas du cinéma.
C'est dans cette étrange ambiance, avec ce ciel bleu de plus en plus sombre et enfumé, que nous avons poursuivi malgré tout notre ascension vers l'incontournable sommet du Roque Nublo.

Sentiments mêlés, oscillant entre splendeur et horreur à la fois, d’être au cœur de ce tableau si parfait où se tramaient, à quelques kilomètres de là, pertes et fracas pour dame Nature.
L'émotion triste de ce spectacle si désolant à voir mérite un peu de douceur, de consolation, alors je termine en vous emmenant aux dunes de Maspalomas que j'ai dévorées des yeux tellement j'ai A-DO-RÉ !
Arrive la fin de la journée, certains ont nagé, marché, se sont reposés, d'autres ont probablement dû s'amuser ou même se fâcher, qui sait ? Mais que l'on soit seul, à deux ou en groupe, jeune ou moins jeune, amis ou amoureux, à ce moment précis, on dirait bien que nous ne faisions plus qu'un, car elle va s'éclipser tout doucement, celle qui réchauffe nos corps et nos âmes, cette étoile éblouissante à qui nous devons tout, cet astre qui s'est montré fidèle quinze jours en continu sur la belle île de Gran Canaria, que je vous encourage à visiter à votre tour un jour.
Je vous donne rendez-vous très prochainement pour la fin de ce voyage à Gran Canaria, si belle et sauvage pour qui s'aventure hors de ses zones hôtelières bétonnées…

Barbara
© crédits photo By Barbara

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