By Barbara

Dans mes pas à Grand Canaria 1/3

Il m’aura fallu laisser passer la rentrée de septembre, suivie de l’automne et de son satané changement d’heure, puis que l’hiver soit bien installé pour qu’enfin je retrouve le désir de revenir. Avec une moyenne de deux voyages par an, soit, à titre d’exemple, seulement six articles pour l’année 2019, on ne pourra pas dire que j’aurai pris d’assaut votre boîte mail ni votre attention trop souvent. Alors, pour prolonger le plaisir de nos retrouvailles, ce sera en trois étapes que je vous évoquerai le voyage que j’ai entrepris en août dernier.

Après l’été 2018 passé sur l’île de Lanzarote, c’est de nouveau du côté des Canaries que nous avons voulu nous rendre pour y découvrir une autre île voisine, celle de Grand Canaria.

Fidèle à ce qui m’interpelle et que j’aime photographier, c’est bien toujours un peu la même recette qu’à chacune de mes visites que je viens ici servir : j’y mets une pincée d’architecture colorée, saupoudrée si possible de street art, aromatisée par quelques silhouettes, puis garnie d’un peu de verdure.
Là, nous venons de quitter l’église de San Juan Bautista, située dans la vieille ville d’Arucas, et nous nous dirigeons vers Firgas, où se trouve le Paseo de Canarias. Il s’agit d’une ruelle où l’on découvre une cascade artificielle, de superbes bancs en azulejos ornés des armoiries des vingt et une municipalités de l’île et, plus en hauteur, la ruelle est décorée des paysages les plus représentatifs de chacune des îles des Canaries.
À Las Palmas de Gran Canaria, dans les ruelles pavées du quartier le plus ancien de la capitale, il est agréable de se rendre au bel édifice de style colonial connu sous le nom de Casa de Colón où toute l’histoire des Canaries et les expéditions de Christophe Colomb sont relatées.
Rendons-nous le long des côtes, au port de pêche de Puerto de Mogán, transformé en station balnéaire.
L’attrait pour cet endroit réside en partie dans ses allées colorées et fleuries de bougainvilliers que les touristes et les photographes se réjouissent de voir.
Vous aussi, vous commencez à vouloir faire trempette ? Sortons alors notre plus beau maillot de bain, car des plages, là-bas, ce n'est pas ce qui manque.
Aïe ! Oui, je sais, ça pique les yeux, vu comme ça, on a plutôt le sentiment que c'est tout sauf relaxant… Et qu'en dehors de son intérêt photogénique, avec ses nombreux parasols colorés, il est tout simplement impossible d'aller y poser sa serviette, hein, on est d'accord, c'est juste too much et surtout pas possible ? Eh bien siiiiiii, pourtant nous l'avons fait, et comme quoi, parfois, de loin, on se trompe de jugement, car la Playa de Amadores (la « plage des amoureux ») ne m'a pas totalement déçue, bien qu'il s'agisse d'une plage artificielle. Peut-être me suis-je fait berner par son bleu turquoise ou simplement par son nom, je ne sais pas… Sachez quand même qu'il existe d'autres plages bien plus dépaysantes.

Quoi qu'il en soit, si, tout comme nous, vous êtes davantage favorables à plus de tranquillité et que vous trouvez que, jusque-là, ça manque terriblement de nature et d'authenticité, ne partez pas maintenant, car l'île de Grand Canaria vous permet aussi de sortir votre GPS ou votre bonne vieille boussole et de vous lancer dans de bien belles balades.
C'est ce que je vous montrerai dans la prochaine partie.

À bientôt, passez un bon week-end, une bonne semaine, un bon mois, une bonne année 2020, enfin bref, n'oubliez pas d'être heureux, même avec d'infimes petites choses !

Barbara
© crédits photo By Barbara

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