By Barbara

Ciel bleu à Santorin

Bonjour à vous

Première semaine d’automne, et me voilà enfin prête à évoquer mon été.

Plus précisément ce mois d’août, lumineux et brûlant, où j’ai eu le bonheur de m’envoler vers la mer Égée, direction les Cyclades. Mon point de chute : Santorin, petite île volcanique de 96 km², bordée par 69 km de côtes. Une terre où vivent environ 6 500 habitants à l’année… mais où, l’été venu, la foule gonfle à plus de 11 000 personnes. C'est donc parmi tout ce beau monde que j'ai atterri sur l'île de Santorin.

Dès les premières minutes, la chaleur m’enveloppe. Et puis cette vision étrange tout là-haut, accrochées aux falaises sombres, des taches blanches étincelantes… de la neige ? Non, les maisons ! Ces villages perchés qui semblent flotter dans le ciel.

Puis, très vite, à peine engagée dans la première des ruelles, la voilà déjà près de moi, elle m’embarque avec elle pour une semaine et ne me lâche plus des yeux : cette vague déferlante de bleu, distillée aux quatre coins, de partout, qui se confond et se marie si bien aux couleurs du drapeau national.

C'est à ce décor peu banal que, depuis, je repense quand le ciel de Paris vire un peu trop au gris, que je l’ai en grippe et frôle l’overdose. Alors, me voilà partie à vous montrer la vie en bleu plutôt qu’en rose !
Inévitablement, au commencement, ce sont tous les dômes des églises et chapelles qui nous interpellent.
Arrivent ensuite les portes, les barrières, les clôtures et les volets des habitations.
Un panneau redoutable, une chaise inconfortable, une rangée de chaises en osier maxi confort située au bistrot du port.
Pour les touristes, suivez les panneaux ! Inutile de tourner le regard, vous n’échapperez pas aux boutiques à souvenirs, aux portes-bonheur qui chassent le mauvais œil et la malchance, ni à la montée laborieuse de ces marches qui demandent une bonne endurance…
Je ne sais si c’est l’air qu’on y respire qui nous inspire ? Il n’était pourtant pas mentionné « tenue de rigueur azurée exigée » sur le billet d’avion… Même l’habile serveur doit s’assurer que son short bleu n’est pas délavé, c’est pas d’pot !
Serviettes suspendues, bronzage intégral défendu, parasols rabattus, transats inoccupés et plaids négligemment déposés…
Comme à l’accoutumée, je me suis chaussée de ballerines, ne les retirant que pour aller me baigner, dans les flots de la mer ou de la piscine bleutée.
Pour finir, Santorin, c’est aussi sept jours de ciel bleu parfait, si imperturbable que la venue inopinée de cet invité peu fréquentable, composé de gouttelettes d’eau, méritait bien que je le prenne en photo !
Sept jours d’éblouissement, cent soixante-huit heures consacrées à prendre son temps, à les voir s’écouler au rythme des couchers de soleil et des nuits d’enchantement.
To be continued...

Barbara
© crédits photo By Barbara

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