Bonjour à vous
Première semaine d’automne, et me voilà enfin prête à évoquer mon été.
Plus précisément ce mois d’août, lumineux et brûlant, où j’ai eu le bonheur de m’envoler vers la mer Égée, direction les Cyclades. Mon point de chute : Santorin, petite île volcanique de 96 km², bordée par 69 km de côtes. Une terre où vivent environ 6 500 habitants à l’année… mais où, l’été venu, la foule gonfle à plus de 11 000 personnes. C'est donc parmi tout ce beau monde que j'ai atterri sur l'île de Santorin.
Dès les premières minutes, la chaleur m’enveloppe. Et puis cette vision étrange tout là-haut, accrochées aux falaises sombres, des taches blanches étincelantes… de la neige ? Non, les maisons ! Ces villages perchés qui semblent flotter dans le ciel.
Puis, très vite, à peine engagée dans la première des ruelles, la voilà déjà près de moi, elle m’embarque avec elle pour une semaine et ne me lâche plus des yeux : cette vague déferlante de bleu, distillée aux quatre coins, de partout, qui se confond et se marie si bien aux couleurs du drapeau national.
C'est à ce décor peu banal que, depuis, je repense quand le ciel de Paris vire un peu trop au gris, que je l’ai en grippe et frôle l’overdose. Alors, me voilà partie à vous montrer la vie en bleu plutôt qu’en rose !










































