By Barbara

Disneyland en couleurs 2/2

Suite de mon après-midi à Disneyland.

Comme je vous l’annonçais, fini les nuances de gris : cette fois, je mets le zoom sur un parc haut en couleur, où l’objectif est invariablement de passer une agréable journée et de voir, en priorité, les choses sous le meilleur angle. Je me suis focalisée sur certains détails étonnants, et malgré le bruit environnant et la haute vitesse des loopings dynamiques, je n’en ai pas perdu ma sensibilité ni mes réflexes à vouloir y capter ici et là quelques trouvailles. Ce jour-là, en faisant ces prises de vue, chaque mise au point était comme appuyer sur le bouton déclencheur de tous mes souvenirs anciens : des flashs me revenaient sans cesse. Et comme je n’ai toujours pas pris la résolution de sous-exposer mes impressions, c’est donc sans filtre que je vous livre ce nouveau chapitre, où décidément reprendre mon appareil m’aura une fois encore fait réaliser combien ma passion n’arrive jamais à saturation.
Avec ce nouveau post en couleur, je me dois de refaire un tour à la galerie du château ! Haut de 50 mètres, elle propose de découvrir des tapisseries et des vitraux retraçant l’histoire de la Belle au bois dormant, avec la reproduction de ce qui semble être la scène principale : la princesse Aurore reçoit le don de la beauté par la bonne fée Flora et celui d’une belle voix par la bonne fée Pâquerette, tandis que la bonne fée Pimprenelle est interrompue par la sombre Maléfique, qui décide qu’il en soit ainsi.
Sortie en 1959 sur les écrans, on croise encore, 58 ans plus tard, quelques-unes qui aimeraient bien faire tournoyer leurs robes sur un air de Tchaikovsky.
De Blanche Neige à Elsa de la Reine des neiges, il y a du choix.
De la tête aux pieds, chacun joue le jeu. Ici, quel que soit son âge, il n’y a pas de malaise avec ce qui pourrait facilement paraître ridicule ailleurs !
Dans les allées du parc, à l’opposé l’un de l’autre, Jessie tournait le dos à Woody, qui pouvait toujours espérer s’échapper du sac à dos auquel il était accroché. Pas évident, l’amour à distance !
Après les costumes de princesse, il y a les peluches innombrables et les ballons gonflés à l’hélium.
Pendant que Minnie et ses copines se font la bise, il y en a une qui se réjouit moins de se retrouver si seule, plaquée au plafond de la Tour de la Terreur.
Mais la terreur est de courte durée ici, car la présence spirituelle du grand Walt est là pour nous rappeler qu’il disait : « Pour que la vie soit un conte de fée, il suffit peut-être simplement d’y croire. » – Walt Disney
Du sol au plafond, il y a tant à observer, jusqu’à regarder le ciel, tellement bleu ce jour-là qu’on en viendrait à penser que c’est sûrement Mickey, l’apprenti sorcier, qui s’est chargé du beau temps.
Une fée Clochette passe, un nuage aussi, sur la plus haute branche de ce haricot magique que je connais bien et qui m’a vue un peu grandir…
Notre première rencontre remonte au 13 juin 1992. Deux mois après, je fêtais mes 15 ans. Pas de ciel radieux ce jour-là au-dessus de ma tête, juste une casquette imposante et un bon nombre d’étoiles dans mes yeux en découvrant ce parc qui s’appelait alors Euro Disneyland.
Faut dire que j'étais à bonne école depuis toute petite en écoutant en boucle une chanson qui me racontait qu'il existait un pays au ciel toujours bleu, fantastique et magique ♪♫. Je passais des heures à chanter avec Mickey et à danser avec Minnie, car, dans les années 80, l’univers Disney faisait partie intégrante de nos vies et correspond aussi à mes premiers souvenirs de cinéma.
Alors, quand on est une adolescente assez rêveuse et qu’on apprend qu’à 40 minutes de transport de chez soi se met en place un chantier qui promet monts et merveilles, eh bien, on attend le printemps 1992 comme l’événement de sa vie !
Il y a eu la première visite, vint la seconde, puis l’année suivante, et ainsi de suite… Je dois admettre que j’ai fait preuve de fidélité.
En avril 1997, le parc célébrait ses 5 ans (visiblement, le jean bleu délavé était super tendance), et moi, à tout juste 20 ans, j’étais bien sûr de la fête !
L’année 2000 arriva, un nouveau siècle que je prenais à bras-le-corps en me lovant dans ceux de mon roi de cœur. L’attraction du labyrinthe d’Alice est un parcours pittoresque, où quelques pièges viennent pimenter le trajet. Aujourd’hui encore, nous déjouons toujours, main dans la main, les coups de bluff, nous prenons garde aux batailles et aux pokers menteurs, et, les jours de non-anniversaire, nous buvons de cet élixir qui rend notre amour plus grand d’année en année.
Sept ans plus tard, le parc avait maintenant 15 ans et moi, 30 ! Le haricot magique n’avait pas trop changé, mais notre petite graine d’amour avait déjà 4 ans et le même virus que sa maman…
Nous étions de toutes les fêtes, et ce, par toutes les saisons !
Présents aux parades d’été, d’hiver et à celles qui se déroulent à la nuit tombée.
Sans oublier le premier bonjour à Mickey ! Vint le second, puis l’année suivante, et ainsi de suite… avec touuuuuuus les personnages !
À la maison, c'était reparti pour un tour ! Aaaah Elliot et son inséparable Woody.
Retour en 2017 : les arbres ne sont pas encore en fleurs, mais la nuit, elle, ne tarde pas à arriver.
Nous quittons Disneyland pour rejoindre le parc Walt Disney Studios, où le nouveau spectacle d’illumination Star Wars : la Célébration Galactique s’apprête à commencer.
Les deux parcs sont à présent fermés, mais il nous reste encore assez de forces pour aller à Disney Village, si joliment éclairé.
C’est probablement un truc de génération que d’aimer le parc Disneyland, j’étais dans la cible parfaite, visiblement. Malgré mon engouement, je suppose que, derrière le décor, tout n’est pas forcément toujours rose pour ceux qui sont en coulisses. Plus loin encore dans le temps, ce fut un déracinement douloureux pour les agriculteurs, qui durent céder leurs terres pour qu’un tel chantier puisse voir le jour…

Mais ça n’enlève en rien le fait que, de tous âges, nous avons tous un peu de Walt Disney en nous, non ?  En ce qui me concerne, je suis chaque matin ce lapin en retard, il m'arrive souvent de siffler en travaillant, de me dire qu'il en faut vraiment peu pour être heureux, de penser à Cendrillon à minuit, à la Belle et le Clochard en mangeant des spaghettis et à Bambi quand vient la pluie, je me rêve en Mary Poppins pour tout ranger en un claquement de doigt etc …
Dans quelques semaines, le parc soufflera ses 25 bougies, et moi, déjà 40 !

L’année prochaine, ce sera au tour de mon fils d’avoir 15 ans.

Qu'il balaye ou non de sa mémoire tous ses instants passés là-bas, je lui souhaite surtout de garder son âme d'enfant et le souvenir de la chanson "mon tout petit" dans "Dumbo" que je lui fredonnais en l'endormant 💗
À bientôt pour celles et ceux qui seront encore du voyage, quelque part ailleurs en prenant la deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin.🌟

Barbara
© crédits photo By Barbara

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