By Barbara

Disneyland en noir et blanc 1/2

Hey ! Mais j’ai comme l’impression que le printemps arrive enfin !

Tiens, tiens… Je vois la fin de mon hibernation se profiler. Il serait peut-être temps que je repointe le bout de mon nez à l’extérieur… et que je revienne un peu ici.

C’est par une journée miraculeusement ensoleillée et chaude, comme nous n’en avions pas eue depuis quelque temps ici, en région parisienne, que j’ai pu ressortir mon appareil et me dire : « Tiens ! Et pourquoi pas parler de Disneyland ? » À dire vrai, j’ai hésité, pensant que tout avait déjà été vu par tous.

Et d’ailleurs, là où je me trompe, c’est qu’ils sont aussi nombreux ceux qui ne souhaitent surtout pas devoir se rendre à Disneyland et voir ce qui s’y passe ! Les arguments sont variés : trop cher, trop de monde donc trop d’attente, trop sonore et entêtante la sono en boucle dans les oreilles, trop « Ricains »…

Ça se tient comme raison, il y a du vrai là-dedans. Il faut bien admettre que 90 minutes de file d’attente en période de vacances scolaires peuvent clairement faire grincer des dents. Mais allez comprendre pourquoi, malgré ça, moi, dans ce décor où tout est faux, je me laisse toujours bien volontiers y perdre la raison.
Comme à mes habitudes, je suis allée saluer Aurore dans son château. Je l’ai cherchée à travers les allées, mais la Belle au bois dormant n’était toujours pas réveillée de son long sommeil.
Au pied du château, une princesse miniature semble faire la démonstration que les valeureux chevaliers ne sont pas les seuls à posséder de la force ! C’est à ce même endroit que mon fils, alors âgé de 5 ans, s’était essayé au même exercice… Il est inscrit : « Celui qui parviendra à retirer l’épée enfoncée dans la pierre sera proclamé roi », alors pourquoi pas une reine, pardi ?
Mais le roi à Disneyland, c’est Mickey ! Alors comment résister à l’appel de l’offre ? Quel enfant n’a jamais désiré repartir avec un petit quelque chose de cette souris née en 1928 ? Et comme rien n’est laissé au hasard et que le choix est vaste, les héritiers de M. Walter Elias Disney, dit Walt Disney, ont encore de beaux jours devant eux…
Walt, le visionnaire, nous embarque de partout. On ne sait de quel côté aller : doit-on monter dans une soucoupe volante futuriste, ou bien se laisser déboussoler par le tournis des tasses de ce surprenant goûter auquel Alice est également invitée ?

Pour finalement se retrouver transporté au XIXe siècle, aux abords des rives du Mississippi.
On passe d’une mine du Far West à un manoir hanté, avec cette forte impression d’être sur le tournage de Psychose d’Alfred Hitchcock, et que Norman Bates nous observe depuis une fenêtre.
Tandis que la croisière en bateau à vapeur, d’une durée de 12 minutes, du Molly Brown Riverboat prend fin, Mickey vient nous chercher pour quitter le parc et nous rendre au second parc, qui a vu le jour en mars 2002 : le Walt Disney Studios.
Ici, plus de château de princesse, mais toujours un Mickey pour nous accueillir les bras grands ouverts !

Donald, Pinocchio et d’autres ne sont jamais bien loin non plus…
Le parc dédié à l’univers du cinéma est composé à ce jour de 16 attractions, la plus récente étant celle du film d’animation des studios Pixar Ratatouille, suivant le parcours de Rémy, le rat aux talents culinaires que je suis loin d’égaler. Si Rémy se fait petit en taille, mais grand par son savoir-faire, il en est de même pour ceux qui, dans l’ombre, s’assurent avec discrétion que tout soit beau et propre pour les visiteurs.
Ou, plus directement, il y a ceux qui nous en mettent plein les oreilles.
Mais les oreilles les plus recherchées restent encore et toujours celles de Mickey, souvent imitées, mais jamais égalées.
De jour comme de nuit, la magie Disney opère.
Mais voilà que se pointe face à nous Buzz l’Éclair, situé plus loin dans les allées presque vides de Toon Studio. Il nous fait savoir qu’il est bientôt temps de partir et de nous rendre « vers l’infini et au-delà ».
Et si, justement, nous allions encore un peu au-delà ensemble ? Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai bien l’impression qu’il manque un p’tit quelque chose à tout ça… pourquoi pas un peu de couleur ?

Rendez-vous dans peu de temps pour la suite 🎠

Barbara
© crédits photo By Barbara

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