By Barbara

De Sintra à Cascais ...

Bonjour

Comme prévu, on se retrouve ici entre quelques mots et quelques photos, pour un court instant qui, malgré la "barrière" de l'écran, se veut paisible et divertissant. Car même si le monde aurait bien souvent besoin d’être refait, il existe encore assez de beaux endroits sur nos routes où, rien qu’en y posant les yeux, on se sent agréablement heureux (et chanceux). Alors, pourquoi s’en priver ?

C’est donc modestement que je vous propose une nouvelle promenade, toujours au Portugal, où l’on n’en finit pas d’avoir des possibilités d’évasion et de découvertes. Après avoir exploré les ruelles de Lisbonne et les abords de Belém, cette fois-ci, nous prenons le train pour nous rendre à Sintra, située à 25 km au nord-ouest de Lisbonne. Cette ville, classée au patrimoine mondial de l’humanité en 1995 par l’UNESCO, attire un grand nombre de visiteurs en raison des merveilles que les souverains portugais firent construire sur les collines de la Serra. À Sintra, pas moins de sept lieux peuvent être visités ; alors, comme les heures filent vite et que le temps n’est pas extensible, j’ai dû me contenter de deux endroits, et pas des moindres !

Commençons par un petit aperçu du palais de la Quinta da Regaleira. Construit au début du XXᵉ siècle par le millionnaire António Augusto Carvalho Monteiro, cette superbe demeure nous réserve bien des surprises. Composée d’un parc qui s’étend sur quatre hectares, il nous était facile de nous perdre dans cette luxuriante végétation aux sentiers sinueux où se nichent d’innombrables détails.
Je serais bien volontiers restée encore et encore dans ce labyrinthe verdoyant, qui m’a fait penser et me souvenir de ce livre que j’avais tant aimé lire quand j’étais petite, Le Jardin secret. Cette histoire me fascinait, avec sa porte mystérieuse dissimulée sous les feuillages, derrière laquelle se cachait un lieu d’enchantement où se réunissaient des enfants.

Mais toute chose a une fin, alors nous quittons déjà les cascades, les grottes, les puits et les massifs fleuris du palais de la Quinta da Regaleira pour nous rendre au plus vite en direction du palais national de Pena. Hélas, nous y sommes arrivés si tardivement que seule la partie extérieure nous était encore accessible.

Passé le coup de la déception de ne pouvoir visiter les pièces intérieures, j’ai tout de même énormément apprécié cet étonnant palais coloré que l’on doit au roi Ferdinand II, lequel en confia la construction à l’architecte allemand Ludwig von Eschwege. Autrefois un monastère des Hiéronymites tombé en ruine à la suite du tremblement de terre de 1755, le palais fut une résidence royale jusqu’en 1910. À cette date, le roi Manuel II et sa famille s’exilèrent en raison de la révolution. Devenu propriété de l’État, l’édifice fut alors transformé en musée ouvert au public
Arriver à moins d’une heure de la fermeture présente aussi l’avantage d’un lieu presque rien que pour soi, dont le silence et l’immensité du paysage n’en sont que plus agréables à savourer…
Bon, vous l’aurez un peu deviné, à ce stade de notre semaine de vacances, et vu le rythme de nos déplacements, nous avons commencé à nous dire, avec mon fils et mon mari, qu’une pause “plage” ne nous ferait tout de même pas de mal !

Alors, autre jour, autre endroit : nous voilà, après quarante minutes de train, à Cascais, une petite ville de pêche portugaise située sur la côte ouest de Lisbonne.
Mais à bien y réfléchir, et même si c’était un peu une mission impossible en plein mois d’août, nous aspirions à plus d’intimité.

Sans parler du fait que j’avais lu qu’il existait un endroit tout proche appelé la Bouche de l’Enfer (Boca do Inferno), ma curiosité d’y aller était plus forte que l’envie de poser ma serviette sur le sable !

Une fois sur place, nous avons pu admirer la vue sur l’Atlantique, entourés de falaises et d’une nature sauvage et belle à souhait.
Après avoir marché sans trop savoir où aller, c'est finalement près du phare de Santa Marta que nous est apparu un endroit bien tranquille comme je les aime pour nous rafraîchir et retirer mes ballerines.
Des ballerines que je rechausserais vite pour sillonner de nouveau Lisbonne avec vous dans le prochain rendez-vous à suivre.

Comment ça encooooooore ????

Allez, très bonne semaine à vous tous 😉

Barbara
© crédits photo By Barbara

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