By Barbara

Sur une autre planète... j'ai vu l'île de Burano !

Le voici, le voilà !

L’ultime, le dernier des derniers reportages photo que je vous propose sur mes quatre journées passées à Venise.

Mais cette fois-ci, je vous emmène un peu plus loin, à huit kilomètres de Venise.

Suivons les pas de mon fils, qui nous conduit vers la ligne de Vaporetto n°12 à l’embarcadère des Fondamente Nove, pour partir à la découverte du nord de la lagune.
Une quarantaine de minutes plus tard, nous voilà plongés dans une autre dimension, sur une autre planète !

Bienvenue à vous sur l’île de BURANO
À peine le pied posé, le décor est planté. Ne changez rien, ceux qui sont déjà venus pourront confirmer que tout cela est réel, sans trucage, sans amélioration ni retouche nécessaire.

L'île de BURANO est un enchantement de couleurs, alors suivez-moi sans plus attendre !
Ici, finies les gondoles, place aux barques, notamment celles des pêcheurs de mollusques, ainsi qu’à une multitude de maisons hautes comme trois pommes, toutes plus colorées les unes que les autres et qu’il faut repeindre chaque année !

Cette tradition est ancienne et remonte au VIIᵉ siècle où les pécheurs de BURANO peignaient leurs maisons de la même couleur que leur bateau, ainsi, ils retrouvaient leur chemin par temps de brume. Les temps ont changé, les bateaux se sont modernisés, mais les maisons colorées, elles, sont restées.
Dans cet étonnant patchwork de couleurs, on ne peut pas rater le campanile penché de l’église San Martino Vescovo.
Composée de quatre îlots séparés par trois canaux, l'île de  BURANO est divisée en six quartiers, on compte aujourd’hui environ 3 000 habitants. Un nom se distingue, celui du compositeur de musique baroque Baldassare Galuppi. Né en 1706, il fut l’un des compositeurs d’opéras les plus prolifiques et les plus joués de son temps, signant plus d’une centaine d’ouvrages lyriques entre 1722 et 1773.
En plus de la pêche, l'autre spécialité de l'île est sa dentelle. Au XVIᵉ siècle, un point de dentelle est créé sur l'île, le Punta in Aria. Cette industrie de la dentelle a enrichi BURANO jusqu'au XVIIIᵉ siècle. Aujourd'hui, le véritable point de BURANO est peu pratiqué, le travail est extrêmement long et les prix onéreux. Les boutiques vendent des produits souvent fabriqués en Asie et qui ne correspondent pas au point de BURANO. Pour découvrir le véritable point, un petit musée est à visiter sur l'île.

Ci-dessous, la seule dame que j’aie pu apercevoir en pleine action ! N’ayant pas osé l’approcher (c’est terrible, le barrage de la langue, parfois !), je me suis rabattue sur les boutiques… probablement moins authentiques, je vous l’accorde.
Pendant ce temps-là, les chats roupillent, les enfants jouent, les vieilles dames se promènent, et mon fils tient absolument à ce que j’immortalise sa dernière création en Lego, tout droit inspirée de Venise.
Puis, j'ai bien sûr continué à photographier ce charmant endroit multicolore, rempli de petits détails que je vous laisse découvrir…
Même laissé à l'abandon ou invendu, je trouve ça encore joli. Pas vous ?
Nous quittons bientôt l’île de BURANO, alors une pause près de l'eau avant de regagner Venise s'impose !
De retour sur Venise, je me demande si c'est par la mer ou par les airs que je suis allée sur l'île de BURANO  ?

J'étais devenue Wendy, transportée là-bas par Peter Pan avec en fond sonore cet air que vous connaissez surement qui nous répète "Rêves ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur".

Je vous souhaite d'avoir un tel secret et de passer un bel été, et je vous remercie d'avoir suivi mon escapade italienne.

Barbara
© Crédits photo By Barbara

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