Ahhhh, mes chères copines d’enfance ! Si j’avais su il y a trente ans que je vous ressortirais d’un carton pour vous reparler de femme à femme, à travers un blog dans lequel je m’étalerais à écrire sur vous !
Je n'ai pas eu beaucoup l'occasion d'aller vous chercher… ne m'en voulez pas d'avoir eu un fils et d'avoir jugé peu nécessaire de vous présenter à lui.
Barbie, je t’ai mise au placard à mes douze ans, et tu devrais t’en réjouir quand même, car il faut que tu saches qu’en 2016, à douze ans, on a plus souvent un selfie à faire qu’une envie de te brosser tes longs cheveux.
Tant de moments passés avec toi : nos séances d’habillage et de déshabillage interminables, sans parler de nos après-midis mousse dans le lavabo de la cuisine, où j’avais la main un peu lourde sur le produit vaisselle…
Pour terminer, je m'adresse à toi, Barbie Féerie de 1985. Je dois t’avouer que tu es celle que j’aime le plus. La raison est simple, tu avais un avantage sur toutes les autres, tu portais une robe phosphorescente.
À la nuit tombée, je te gardais près de moi, dans mon lit, pour t’admirer encore. Ta robe scintillait fort, m’envoyant au visage une pluie d’étoiles que je n’ai jamais pu oublier…
J’ai prolongé ce plaisir en collant au plafond de la chambre de mon fils une autre pluie d’étoiles, une façon détournée de perpétuer ce bon vieux rituel que nous avions, toi et moi.