By Barbara

Prise de vues sur le passé au Musée des arts et des métiers

Bonjour,

Nul n’est parfait, d’ailleurs, mais l’endroit où je vous emmène en viendrait presque à me faire penser le contraire, tant il brille d’ingéniosité et de compétences admirables.

Nous sommes au Musée des Arts et Métiers, situé dans le IIIᵉ arrondissement de Paris, et le moins qu’on puisse dire, c’est MERCI et BRAVO. Oui, vraiment merci à tous ces illustres inventeurs, chimistes, physiciens, astronomes, ébénistes, maîtres verriers, ingénieurs (hommes et femmes confondus)… à tous ces pionniers, ces génies, d’avoir tant réfléchi et expérimenté chacun dans leurs spécificités, rendant possible la création d’une multitude d’inventions, toutes plus épatantes les unes que les autres.

C’est sur deux étages que l’on découvre l’abondante collection permanente, qui met en lumière l’évolution des arts et métiers, répartis en sept thématiques : instruments scientifiques, matériaux, construction, communication, énergie, mécanique et transports.

Il va de soi que j’ai dû faire un sacré condensé d’images des 2 400 inventions exposées !

Ma visite commence dans les hauteurs : nous sommes sous les combles, qui abritent les instruments scientifiques.
N’étant pas guide officielle et ne voulant pas vous assommer avec trop d’explications,
je me contenterai de vous proposer ce que je maîtrise le mieux et que j’aime tant faire, des photos, bien sûr.
Je vous laisse donc parcourir ma sélection et vous faire vos propres hypothèses sur l’usage de tout ce qui suit… et il y a, parfois, de quoi s’interroger !
Comme vous le constatez, on trouve une multitude de choses dans ce musée. Tellement, qu’avec ce choix illimité d’objets, j’ai parfois laissé libre cours à ma propre interprétation d’usage, laissant mon imagination entrevoir, dans la rondeur blanche de cette sphère, une vague ressemblance avec Jack Skellington de Tim Burton… mais siiii, voyons ! Essayez, regardez à droite de la vitrine, quitte à plisser les yeux si cela vous aide, et vous pourriez vous dire «que vois-je ? »
Un peu plus loin… magnifique, n’est-ce pas ?
Le Musée des Arts et Métiers possède également un tout petit espace très sombre et intimiste , "le Théâtre des automates". On y découvre d’anciens jouets et la magie d’en voir certains s’animer en musique, simplement en pressant un petit bouton.
Il est temps de quitter le premier étage, sans oublier de lever le nez en l’air vers les seize mètres de long de l’aéroplane qui nous surplombe majestueusement avec ses ailes de soie et ses tiges de bambou. Il s’agit de l’« Avion III » (achevé en 1897), une création d’un ingénieur français, pionnier de l’aviation, Clément Ader.
Une fois l’escalier d’honneur descendu, nous traversons la galerie des transports, où je me surprends à n’avoir qu’une seule photo à vous proposer !
Mais c’est pour mieux me rattraper dans cette dernière partie, qui nous conduit cette fois sous les voûtes de l’ancienne église de Saint-Martin-des-Champs, où se trouvent le modèle réduit de la statue de la Liberté de Bartholdi, ainsi que quelques-uns des premiers engins volants du XXᵉ siècle et de superbes voitures anciennes.
C’est la fermeture du musée. Retour à la réalité, à notre époque qui s’acharne chaque année à trouver le moyen de rajouter, je ne sais quelle nouvelle application à nos téléphones, leur permettant un jour d’avoir la fonction sèche-cheveux incorporée… qui sait ? Pffff…

En sortant d’un tel endroit, on réalise combien l’homme est capable d’une inventivité incroyable. On dit souvent qu’il est capable du pire comme du meilleur, et la liste est d’ailleurs suffisamment négative…

Mais ici, je ne retiens que le meilleur. Je sors comblée d’admiration et reconnaissante envers tous ces éminents personnages de l’histoire qui ont tant contribué à apporter des réponses aux questions et à rendre l’impossible réalisable.
La visite se prolonge encore un peu sur le joli quai de la station de métro « Arts et Métiers ».
Je regarde cette dernière photo de mon fils, attendant le métro sous l’écriteau « Arts et Métiers ».

Il a bientôt treize ans, montre de belles prédispositions pour le dessin, la musique et les mathématiques, et n’a pas encore la moindre idée de ce qu’il aimerait faire plus tard. Il a raison : rien ne presse encore. Mais il y a une phrase pleine de justesse que j’aime déjà lui répéter de temps à autre :

« Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras plus à travailler un seul jour de ta vie. »
C’est sur cette citation du philosophe Confucius que je vous laisse et vous dis à la prochaine, pour une nouvelle destination, toujours aussi riche en images et en découvertes à vous partager.

Barbara
© crédits photo By Barbara

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