Bonjour à tous
Que diriez-vous d’une nouvelle balade ? Cette fois-ci, je vous emmène dans un endroit dont je n’avais encore jamais entendu parler.
Il faut dire que le Jardin d’agronomie tropicale est longtemps demeuré fermé au public pour des raisons de sécurité. Ce n’est qu’en 2003 qu’il a pu rouvrir, après un accord permettant à la Ville de Paris d’acquérir la propriété de ce lieu de sept hectares.
Un lieu chargé d’histoires et de vestiges de l’Exposition coloniale de 1907, qui s’y tint autrefois. À cette époque, ce fut un immense succès, deux millions et demi de visiteurs purent y déambuler, de mai à novembre 1907, parmi cinq villages reconstitués pour l’occasion, symbolisant les colonies de l’Empire français, des villages indochinois, malgache, congolais, une ferme soudanaise et un campement touareg.
C’est dans ce jardin, au détour de palmiers, de bambous et de divers végétaux exotiques, que les curieux pouvaient se promener dans un univers inconnu, découvrir des produits coloniaux, et goûter de nouvelles saveurs en se restaurant à la manière des autochtones, allant même jusqu’à assister au dressage d’éléphants !
De nombreux monuments y sont inscrits depuis 1994 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Pour autant, il faut reconnaître que, malgré certaines restaurations, le jardin demeure dans un état d’abandon assez triste.
Mais, parmi les ruines, subsistent quelques merveilles, baignées dans une atmosphère tout à fait singulière…
À commencer par la porte chinoise, d’abord exposée au Grand Palais lors de l’Exposition coloniale de 1906. On ignore sa provenance exacte, mais tous ses éléments décoratifs sont d’origine asiatique. En décembre 1999, la tempête Lothar l’endommagea gravement, elle fut enfin restaurée en 2011.





































