By Barbara

Cannes, luxe et le Suquet

Bonjour à tous,

Septembre est de retour, avec ses températures en baisse, les écoles qui reprennent vie, les métros qui se remplissent de nouveaux visages, et mes vacances qui résonnent déjà comme de bons souvenirs.

Souvenez-vous : l’année dernière, je vous partageais mon bref séjour au Danemark. Cette fois, c’est dans le sud de la France que j’ai eu le loisir de poser mes petons dans l’eau, tandis que le soleil et les palmiers étaient au rendez-vous.
Pour commencer, je vous emmène à Cannes. Il ne s’agissait pas de ma première visite : la première fois remonte à mes quatorze ans, et pourtant, tout m’a semblé étonnamment identique.

Forcément, la Croisette et le mythique hôtel Carlton sont toujours bel et bien là…

Face au bord de mer… et aux play-boys.
Cannes, ses enseignes de luxe fréquentées par les milliardaires, et son armada étincelante de voitures dernier cri…
Des carrosseries flamboyantes, sans la moindre éraflure, aux prix indécents, que beaucoup observent avec attention et frénésie.
Et, à deux pas de là, témoin en première loge de ce pathétique défilé touristique, silencieux, assis, presque transparent, au regard profond qui en dit long et m’émeut, certains tentent d’écouler pour deux sous leurs panamas, dans la plus grande indifférence générale…
Je me suis éloigné de la mer, et sous mes pas, il est difficile d’oublier qu’ici, nous sommes dans la ville du cinéma.

Un passage obligé pour tout digne touriste, aller du côté des marches du Palais du Festival de Cannes.

Cela m’amusait d’ailleurs de constater qu’en plein mois d’août, les smokings et les mousselines de chez Chanel laissent place aux shorts et aux tongs, tenue correcte non exigée !
Rappelez-vous, à l’occasion de son 65ᵉ anniversaire, le festival de Cannes avait choisi une belle affiche avec Marilyn Monroe comme effigie de son édition 2012.
Aujourd’hui encore, il est possible de plonger nos yeux dans les siens en se rendant près de la gare, le long du Boulevard d’Alsace, où elle égaye la rue et sublime la façade du Best Western Cannes Riviera.
Je n’ai pas résisté à confier mon appareil pour prendre la pose non loin de celle dont le cœur est à papa… et dans le mien aussi, depuis mon adolescence.
Après avoir longé le vieux port, il est temps de se diriger vers le Suquet, où je sais d’avance qu’il y aura ce « petit je-ne-sais-quoi » qui me plaira encore davantage.
À commencer par d’autres fresques murales, rendant elles aussi hommage au septième art.

Ci-dessous : le cocasse Buster Keaton et l’éternel Fanfan de la Tulipe, M. Gérard Philipe, né à Cannes justement.
Il y a le faux à la fenêtre et le vrai, bien réel, des oiseaux profitant des bienfaits d’un bain rafraîchissant.
Au Suquet, les ruelles sont chaleureuses, et les volets souvent clos à cause de la chaleur, ce qui permet aux linges de sécher plus rapidement. Ici, on ne bluffe pas : pas de signes extérieurs de richesse, fini le lèche-vitrine façon Valentino & Cie.
Aaaah, ça y est, on respire ! On se rapproche des pierres et on prend de la hauteur.
Et je dois avouer qu’il était plus agréable de regarder de loin le Carlton, d’observer la Méditerranée au son des grillons et de voir les paquebots doucement prendre le large.
Au revoir, Cannes ! Clap de fin pour moi, merci… mais je prends mes bagages et poursuis mes vacances un peu plus loin.

J’aspire à moins de luxe, plus de calme et de volupté. Sans rancune, va !

À suivre

Barbara
© crédits photo By Barbara

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