By Barbara

Dans les rues de Copenhague

Bonjour à tous

Suite 2 ! Toujours au Danemark, toujours à Copenhague et toujours le même enthousiasme pour moi : vous prendre un peu la main pour une visite ultra-express à travers les rues.

Ne m'en voulez pas, mais il n'y a rien de culturel au programme : pas de musées, pas d'églises, et surtout pas assez de temps… (et puis d'autres blogs s'en chargent à merveille). Très franchement, vous n'apprendrez rien d'historique : je vous confirme, de mon propre aveu, que je n'ai pas l’âme d'une prof d'histoire ou de géographie, mais plutôt celle d'une photographe qui aime plus que tout s'attarder sur les belles choses, parfois insolites et souvent uniques qui passent devant moi…

Et justement, s'il y a une chose qui n'a cessé de passer sous mes yeux, et dont les Danois ne peuvent se passer, ce sont bien leurs vélos !!

Il y en a pour tous les goûts, on en croise partout, à toute vitesse et dans toutes les couleurs.
Forcément, avec ce tourbillon de deux roues, ça se complique parfois un peu. Il est alors nécessaire d'aller faire des vérifications, en cas de malheur, on trouve même le docteur des vélos : le Dr Krank !
Avec tout ça, on a vraiment l'impression de suivre en permanence le Tour de France, version danoise… jusqu'à la retransmission en direct sur les murs !
Ne dit-on pas que les murs ont des oreilles ? Celui-ci, imaginé par l'artiste Thomas Dambo, a le mérite de donner la parole (ou plutôt la plume) aux passants, leur permettant d'y inscrire ce qui leur vient à l'esprit et même d'y cacher les vilains travaux situés juste derrière !

Cet arc-en-ciel d'écriteaux, très intelligemment nommé le "Happy Wall", résume bien l'état d'esprit des Danois, réputés pour être la population la plus heureuse. Il n'en fallait pas plus pour motiver mon fils et ma maman à prendre la pose… et la prose !

Tout comme d'autres visiteurs, parmi lesquels cette mamie Nova, made in France, photographiant ses petits-enfants, à laquelle je n'ai pu m'empêcher de m'identifier. Moi aussi, baroudeuse à la retraite, je me munirais de ma banane bien accrochée autour de la taille… et du sourire.
Dans la continuité du "Happy Wall", un autre projet artistique, intitulé "Vos chaussures, votre histoire, un nouveau départ", consiste à recueillir un maximum de chaussures offertes gracieusement, afin de permettre ensuite à un grand nombre de personnes démunies de se procurer une paire de leur choix.
À Copenhague, il y a bien sûr les artistes, mais aussi tous ceux qui expriment haut et fort leurs cris du cœur ou leur rancœur.
Il y a aussi celles qui, naturellement, affichent leur bonheur.
Ou ceux qui s’éloignent du malheur.
Ceux qui partagent et proposent
Ceux qui s’opposent… et ceux qui osent la teinture bleue sur leurs cheveux
Mais nous ne sommes pas sur la planète des Schtroumpfs, mais bien en Scandinavie, ici, le blond l'emporte sur le bleu.

Avec une variété capillaire très large, allant du raide au bouclé, jusqu'à… l'indéfinissable.
Copenhague, c'est aussi tout cela :

Le château de Rosenborg, qui fut la résidence royale jusqu'en 1710. De nos jours, on peut y voir, entre autres, les joyaux de la couronne danoise.
La mairie de Copenhague
La flèche de l'église de Notre‑Sauveur, dont l'escalier en colimaçon semble sortir d'une baguette magique.
La Tour Ronde (Rundetårn en danois), qui offre, à 35 mètres de hauteur, une vue panoramique sur la ville.
On trouve aussi d'innombrables boîtes aux lettres rouges flamboyantes, ainsi que des baraques à hot-dog à chaque coin de rue.
La garde royale compte ses soldats disciplinés, bien alignés, ainsi que l'unique… et seul… soldat de l'amour.
Aussi célèbre que la marque LEGO, « Royal Copenhagen » est mondialement connue pour être danoise. Aidée par la reine mère Juliane Marie, cette manufacture, fondée en 1775, est l'une des plus anciennes d'Europe et réputée pour sa vaisselle en porcelaine bleue et blanche, exclusivement peinte à la main. Le magasin phare de la marque est situé en plein centre, à Amagertorv, sûrement dans l'un des plus vieux bâtiments si l'on se réfère à l'année 1616 indiquée sur le fronton de la façade.
Se rendre à Copenhague implique de passer par le quartier de Nyhavn (littéralement « nouveau port » en danois). Traversé par un canal datant du XIIᵉ siècle, cet endroit était autrefois le repaire peu fréquentable des marins et des prostituées. Aujourd'hui, de charmantes maisons aux façades colorées bordent le quai, et l'écrivain Hans Christian Andersen y vécut lui-même pendant 18 ans. On y trouve de nombreux bars, restaurants, commerçants et artisans, sans oublier les bateaux, dont certains proposent des tours le long des canaux qui parcourent la ville.
Nyhavn n'est pas le seul endroit coloré de la capitale, d'autres places rivalisent, elles aussi, d’esthétique…
La couleur est partout, même chez les oiseaux !
Le cinéma Palads en est le parfait exemple, avec sa façade extérieure repeinte de couleurs pastel depuis 1989.
Tout comme le bâtiment jaune du musée Thorvaldsen, consacré à l'œuvre du sculpteur danois Bertel Thorvaldsen. Construit entre 1838 et 1848, il s'inspire de l'architecture grecque antique.
La journée s'achève, et nous regagnons notre logement situé du côté de Nørrebro.

Un appartement très sympathique donnant sur le lac, avec ses magnifiques cygnes majestueux.
Au revoir, Copenhague, tu m'as fait grand bien, et j'espère que mes lecteurs viendront nombreux t'admirer.

Quant à vous, je vous dis à bientôt pour un dernier détour très personnel au Danemark…

Serez-vous encore du voyage ?

Barbara
© crédits photo By Barbara

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