By Barbara

Giverny, une journée au paradis

Chers lecteurs, chères lectrices

Je suis très enjouée de vous retrouver ! Un immense merci d’être encore au rendez-vous.

Si vous me suivez depuis quelque temps, vous aurez sans doute remarqué que mes articles vous entraînent le plus souvent à la découverte d’un lieu, d’une exposition, d’un bel endroit. Il y est souvent question d'escapades, d'émerveillement et de couleurs.

Les fleurs en sont la plus belle illustration : elles offrent une infinité de nuances et de formes. J’ai donc voulu partir à leur rencontre pour leur tirer le portrait, une grande première pour moi ! Mais pas question de me rendre n’importe où : je tenais à aller là où elles règnent en souveraines, dans leur véritable palais.

Et c’est à Giverny, bien sûr, que mon choix s’est arrêté. Là se trouve un jardin plus célèbre que tous les autres, sans doute le plus vaste, et certainement le plus merveilleux, celui du peintre impressionniste Claude Monet.

Ce havre de paix conserve encore aujourd’hui tout son calme et son charme, malgré les 800 000 visiteurs qui viennent l’admirer chaque année, pendant les sept mois d'ouverture au public.
C’est en 1883 que Claude Monet s’installe en famille dans une jolie maison toute rose à Giverny. Avec l’aide de plusieurs jardiniers, il entreprend de transformer les abords de sa demeure en un somptueux jardin. Le vaste terrain se divise alors en deux parties distinctes.

Devant la maison, le Clos Normand foisonnant de fleurs éclatantes et de massifs soigneusement ordonnés ; et plus loin, de l’autre côté de la route, le jardin d'eau, le bel endroit paisible des nénuphars, source d'inspiration infinie du peintre.
Bien évidemment, en plus de toute la végétation environnante, une visite de la maison s’impose. Malheureusement, il est formellement interdit d’en photographier l’intérieur, seuls les clichés pris depuis les fenêtres sont autorisés…
Construit entre 1914 et 1915, son vaste atelier servait à abriter ses célèbres Nymphéas.
Je vous emmène de l'autre côté de la route : un souterrain nous permet d’accéder au jardin d’eau.
Il va sans dire que Giverny est un véritable petit paradis, un lieu hors du temps.
Une forêt de bambous, des saules pleureurs et surtout le célèbre pont japonais, construit en 1895, furent une immense source d’inspiration pour l’artiste.
C’est dans un silence apaisant (rythmé tout de même par le coassement des crapauds) que l’on contemple la beauté du lieu, sublimée par les innombrables nymphéas de l’étang, principaux sujets des dernières œuvres du maître. D’ailleurs, en Angleterre, le 23 juin dernier, l’une des 250 toiles de la série « Les Nymphéas » s’est vendue à 39,7 millions d’euros lors d’une vente aux enchères chez Sotheby’s, à Londres.
Voilà que ma transition d’images est toute trouvée, car vient le moment de vous montrer les nombreuses corolles de pétales que mon regard admiratif tenait tant à photographier ! Il ne s’agit que d’un échantillon choisi, tant l’endroit regorge d’espèces toutes plus belles les unes que les autres.

Novice en la matière florale, je n’ai pas réussi à faire connaissance avec chacune d’entre elles ; certaines me demeurent encore anonymes à ce jour, moi qui ne distingue aisément que Madame la rose et Mademoiselle tulipe…
Le jardin ferme, il est déjà 18 h. Un dernier souvenir, un dernier clic de mon appareil pour immortaliser dans ce décor enchanté celui qui ne cesse de grandir : mon bouton d’or à moi, celui qui n’a ni pesticides ni mauvaises herbes…
© crédits photo By Barbara
Il ne me reste plus qu’à vous saluer et à vous inciter à faire le détour par Giverny, ce joli paradis.

Barbara

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