By Barbara

Expo : The art of the brick

Me voilà de retour. Plus d’un mois sans vous causer un peu… oui, je sais, pour certains d’entre vous, c’est très inhabituel ! Vous voulez savoir ? Je n’aime pas sortir l’hiver, alors forcément, cela limite toute possibilité d’évoquer mille et une choses fantastiques. Mais heureusement, tout récemment, les vacances scolaires m’ont offert la belle occasion d’avoir un peu de temps libre et de m’évader en Belgique. Non pas que je me refusais d’aller flâner le long de la muraille de Chine ou dans une contrée lointaine, tropicale et dépaysante à souhait…

Pour rappel, mon fils Elliot adore les LEGO (voir l’article Deux jours à Legoland), et comme sa passion perdure plus que jamais, commençant à investir la moindre parcelle de place encore libre dans sa chambre, nous ne pouvions que décider d’aller voir de plus près les œuvres du talentueux Nathan Sawaya, qui excelle dans l’art de faire tout et n’importe quoi de réussi avec ces fameuses petites briques d’1 cm. Après avoir sillonné l’Amérique du Nord, l’Australie et l’Asie, et attiré plus de 1,5 million de visiteurs, c’est la première fois que l’exposition The Art of the Brick s’implante en Europe, au cœur de Bruxelles.
L’accueil se fait avec cette première œuvre, Pinching Hand, composée de 1 601 pièces, accompagnée de la phrase inscrite au mur : « Les rêves se construisent brique par brique ».
Dans la première salle apparaissent plusieurs œuvres, parmi lesquelles cette étrange tête au crâne rempli de LEGO, Think, composée de 3 134 pièces.
Suit ensuite ce crayon de 2,29 m de haut, Tall Pencil, composé de 9 800 pièces, ainsi que Apples, réalisée avec 1 292 pièces.
American Gothic, de Grant Wood, et Le Cri, d’Edvard Munch, réalisés avec 3 991 pièces.
Le Baiser, de Gustav Klimt, et La Jeune Fille à la Perle, de Johannes Vermeer et La Grande Vague de Kanagawa, de Katsushika Hokusai.
Qu’est-ce que cela peut être… ? Reculons un peu… Ce sont donc l’illustre Andy Warhol et le déjanté Jimi Hendrix.
Globe, composé de 2 253 pièces, et Peace Symbols, réalisé avec 3 720 pièces.
Deux mois de travail ont été nécessaires pour réaliser My Boy, composé de 22 590 pièces.
Mais n’oublions pas que nous sommes à Bruxelles : un clin d’œil au célèbre Manneken‑Pis s’impose, non ?

Il y a d’autres sculptures (soixante-dix au total), un espace de jeux pour que les enfants construisent à leur tour, et la boutique de souvenirs. Certes, le tarif d’entrée n’est pas des plus compétitifs, et la visite peut sembler rapide si l’on ne prend pas le temps de savourer chaque petit détail. Mais incontestablement, on ne peut que constater combien tout ceci est admirablement réalisé, avec une passion véritablement contagieuse (assez contagieuse, en tout cas, pour qu’Elliot en ressorte plus motivé et inspiré que jamais à construire encore… encore plus gros et plus haut toutes ses petites briques colorées, qui depuis 1949 font le bonheur des petits… et des grands ! )

Comme le dit Nathan Sawaya : « Cette exposition s’adresse à l’enfant qui est en chacun de nous, tout en soulignant des concepts complexes et sophistiqués. J’utilise les LEGO dans mon art parce que ce jouet est accessible à tous. Il est très probable que vous n’ayez pas de plaque de four à céramique chez vous. Mais je suis sûr que vous avez quelques briques de LEGO. »
Barbara
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