Sitôt arrivés, on nous remet deux choses. La première est un audioguide dont les explications diffèrent selon que l’on soit adulte ou enfant, nous permettant ainsi, tout au long de la visite, de recueillir une multitude d’informations précieuses pour mieux comprendre le déroulement de ce tragique événement survenu dans la nuit du 15 avril 1912.
Le second est notre carte d’embarquement. Munis de ce pass (reproduit à l’identique de ceux des passagers de l’époque), nous étions donc renommés le temps de cette immersion, pour découvrir, à la fin de la visite, si nous avions réellement survécu ou non.
Pour ma part, j’étais devenue une jeune femme de 18 ans, disposant d’une cabine personnelle en troisième classe, prénommée Leah Rosen, accompagnée de mon fils Frank, âgé de 10 mois, embarqué à bord du Titanic le 10 avril 1912 pour rejoindre, en Amérique, mon époux Sam Aks.